La Sûreté du Québec en opération de sécurité routière à l’école du Méandre

  • Publié le 01 may 2023 (Mise à jour le 12 apr 2025)
  • Temps de lecture 3 minutes

Le 28 avril, la Sûreté du Québec (SQ) procédait à l’opération cinémomètre vivant sur la rue du Pont face à l’école du Méandre à Rivière-Rouge. En collaboration avec trois élèves de 5e et 6e années, sur l’heure du dîner, les automobilistes ont participé malgré eux à cet exercice de sensibilisation à respecter la limite de 30 km/h devant l’école, ouverte ou fermée, et ce, sept jours par semaine.
L’opération s’est déroulée sous la surveillance du sergent Francis Pilote, coordonnateur local de la police communautaire (CLPC), et ses collègues du poste de la MRC d’Antoine-Labelle.

Un cinémomètre est un instrument destiné à la mesure d’une vitesse d’un corps en mouvement. Dans le cas qui nous intéresse, on parle d’un cinémomètre vivant, car l’instrument est porté dans un sac (style sac à dos) par les trois élèves, chacun à leur tour.

« C’est un sac que le jeune porte en marchant qui est lié par un radar tenu par un policier un peu plus loin. Le cinémomètre transmet la vitesse d’un véhicule à l’appareil dans le sac qui indique sur l’écran du sac, en temps réel et très précis, la vitesse du véhicule », explique le sergent Pilote avant le début de l’opération sous le grand soleil.

Cependant, l’opération n’était pas un festival de contraventions, car, pour ce faire, un radar avec laser lié à un appareil dans un véhicule policier est de mise.

« Aujourd’hui, ce n’est pas un volet répressif, mais préventif », ajoute M. Pilote, signalant qu’il faut s’attendre à de la répression. « Vous savez, à partir de 31 km/h, le policier pourrait intercepter l’automobiliste et émettre une infraction. Souvent, on ne le fait pas, mais l’on a le pouvoir de le faire. »

La sélection des 3 jeunes s’est effectuée par les enseignantes Marilou Chartrand et Karine Cabana qui ont ciblé des élèves qui avaient d’abord de l’intérêt, mais aussi des caractéristiques importantes, dont celle de pouvoir tenir jusqu’au bout cette tâche.

Ralentir pour quelques minutes

Les raisons sont multiples pour que, sur ce tronçon d’environ 200 mètres, les automobilistes respectent la loi du 30 km/h obligatoire. Entre la rue L’Annonciation et les chemins de La Macaza et rivière Rouge Nord, il y a trois passages piétonniers, un établissement scolaire, de nombreuses automobiles, sans oublier la circulation d’élèves le matin, au dîner et en fin d’après-midi.

« Baissez votre vitesse, souligne en gras le sergent Pilote. Souvent les gens se mettent à rouler un peu plus vite, car ils sont peut-être pressés, ils ont une heure pour dîner, et même, ils sont parfois au cellulaire. Des automobilistes ne sont pas concentrés vers l’avant… »

Féliciter l’automobiliste

La sensibilisation s’est tenue dans un seul sens de la circulation, par souci de sécurité à l’heure du dîner et en raison du peu d’espace disponible pour intercepter et ranger le véhicule à sensibiliser.

« De toute façon, même si l’on tient l’opération d’un seul côté, c’est certain que ceux de l’autre voie, à notre vue, vont ralentir et faire attention. Donc certain que même ceux qui roulent sous 30 km/h, de façon aléatoire, on va les intercepter pour les féliciter et les sensibiliser, et un élève, l’un des trois sélectionnés quand il ne porte pas le cinémomètre, remet à l’automobiliste un petit mot sur un papier pour le remercier de ralentir. »

Après l’opération

« L’opération a super bien été. On a intercepté environ une cinquantaine d’automobilistes de façon aléatoire. […] Les jeunes ont donné leurs papiers et eux comme les conducteurs ont bien aimé », résume le Sergent Pilote.

L’un des trois élèves, Kate Grégoire, Emeryck Poirier et Zachary Gagné, a retenu que l’activité « était vraiment cool, très bien, vraiment l’fun. […] C’était gênant quand même avec les policiers et parce que les gens arrêtaient devant nous ».

La directrice de l’école du Méandre, Élaine Boulianne, ainsi que le directeur adjoint, Luc Séguin, se sont joints comme spectateurs à l’opération.

« On voulait voir comment ça se passait. Ç’a très bien été, c’était positif. On voulait aussi voir s’il y avait un impact avec le sac à dos [cinémomètre] », explique Mme Boulianne.

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