10 dossiers à surveiller en 2025

  • Publié le 01 jan 2025 (Mise à jour le 13 apr 2025)
  • Temps de lecture 5 minutes
Médialo

1-Les élections

La population du Québec doit exercer son droit de vote pour l’élection municipale du 2 novembre 2025. Dans les Hautes-Laurentides, il faut s’attendre à des changements, car la tendance montre que les gens sont avides de changements pour diverses raisons, notamment économiques. Il faut s’attendre à la sortie d’élus qui souhaitent se représenter et de nouveaux visages ou non qui veulent une démocratie saine. La dernière élection a montré que les femmes ont de plus en plus de place importante dans la direction des municipalités, ce que plusieurs qualifient d’un gain remarquable. En novembre, qu’est-ce qui poussera les gens aux urnes? L’économie chambranlante? L’environnement fragile? Les fameux chemins? L’eau potable? La négligée culture? La location de résidence, souvent hors-la-loi?

Photo Pixabay

2-Le couvent

L’ancien couvent de la Nativité-de-Marie à Labelle pourrait connaître un dénouement en 2025. Soit qu’il est acheté et rénové à grands frais ou qu’il est démoli, parce qu’encore là, il est acheté et que des projets autres que patrimoniaux sont dans les plans. Le Comité des citoyens de Labelle, plutôt son sous-comité Sauvons le couvent de Labelle, comme des associations d’histoire et de patrimoine au Québec le demandent, une contre-expertise par des spécialistes dans ce type de bâtiment est souhaitée. Après la décision du Comité de démolition de Labelle, tombée le 14 novembre, le bâtiment était en vente à quelque 615 000 $ sur Centris.ca, mais, pour des raisons inconnues, il a vite disparu du tableau des ventes. Ici, l’avenir du couvent, c’est loin d’être terminé. Le CLSC, qui se trouvait en ces murs, et déplacé à Mont-Tremblant, est maintenant une bonne nouvelle. Vicki Émard, mairesse de Labelle: « Nous avons la confirmation du retour sur le territoire de Labelle en début d’année. Le CLSC prendra place dans un local de la chapelle du centre communautaire de la municipalité ». Le conseil a d’ailleurs adopté une résolution à cet effet le 16 décembre.

Photo Lisianne Chapleau

3-La maison des aînés

La maison des aînés à Labelle, qui n’est toujours pas un luxe selon la mairesse Vicki Émard, soutient qu’à la fin de décembre, la construction repose sur une entité. « Aux dernières nouvelles, dit-elle, il y avait de l’attente du côté d’Hydro-Québec. J’ignore si Hydro-Québec a fait ses travaux, mais on nous confirmait que le dossier verrait le jour sous peu. » C’est une bonne nouvelle pour ce CHSLD (Centre d’hébergement et de soins de longue durée) à être construit sur le boulevard Curé-Labelle, au sud. Rappelons qu’en avril 2018, ce nouveau CHSLD était annoncé en grande pompe par le CISSS des Laurentides, qui prévoyait l’ouverture pour janvier 2020, deux mois avant la pandémie. Les détails ne fourmillent pas, mais la pelletée de terre des débuts de travaux viendra certainement bientôt.

(Photo – Adobe Stock)

4-La 117

Autre sujet populaire dans la région, les travaux de la 117 entre Labelle et Rivière-Rouge. Certains cultivent le scandale au point de vue de l’environnement, d’autres pour les expropriations souvent difficiles, se sentent lésés. Alors que le ministère des Transports annonçait la fin ou presque aux moindres détails de la phase 1, reste la phase 2 et 3 à commencer. La phase 2 risque d’être une somme de travail pour 2025 et peut-être un peu, dans 2026. Déjà, les 64 propriétaires de résidences et terrains expropriés ont été joints. Le ministère a effectué en 2024 des inventaires écologiques près de la rivière Rouge, entre autres, de même que des relevés sonores sur les lots, deux sujets souvent soulevés. L’échéancier et l’ordonnancement des travaux des lots 2 et 3 seront connus lorsque la conception sera finalisée et le contrat pour les travaux sera conclu. Soulignons que les travaux s’allongent sur 14,7 km dans l’axe actuel, entre la fin de la route à quatre voies, à Labelle, et le carrefour giratoire du chemin Deslauriers et de la rue L’Annonciation Sud, à Rivière-Rouge.

Photo Medialo – Archives

5-Hôpital de Mont-Laurier

Annoncés en 2018, les travaux d’agrandissement de l’hôpital de Mont-Laurier comprennent entre autres un agrandissement important de l’unité de soins en courte durée en médecine-chirurgie, de même que la conversion des chambres multiples de cette même unité en chambres individuelles (incluant les soins palliatifs) qui seront dotées de salles de toilette avec douche. La superficie de la pharmacie devrait également quadrupler. Au début de l’année 2023, alors que le projet était toujours au point mort, le budget initialement fixé à 50 M$ est passé à 82,5 M$, un rehaussement jugé nécessaire afin de répondre aux besoins de la population et aux normes actuelles. Le chantier de construction, d’une durée estimée à 24 mois, devait débuter à l’été 2024. Or, au moment d’écrire ces lignes, le CISSSLAU était toujours en attente de l’approbation du Conseil des ministres afin d’être autorisé à passer à l’étape de la réalisation.

Photo Maxim Ouellette-Legault

6- Gare de Mont-Laurier

À l’automne, la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL) a réitéré sa volonté de remplacer complètement la structure de la gare, alors que le plan était de détruire partiellement le bâtiment en février 2024. La démolition du bâtiment est alors sur le bout des lèvres de la MRCAL, qui doit cependant attendre le feu vert du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTQ), qui est propriétaire du bâtiment. En septembre 2024, une rencontre a eu lieu entre la MRCAL et le MTQ, afin de discuter de l’avenir de la gare de Mont-Laurier, suite à laquelle le MTQ allait étudier la demande de la MRCAL de démolition du bâtiment. L’année 2025 pourrait signer la fin de la gare de Mont-Laurier.

Photo Médialo – Archives

7-La minière

L’Assemblée nationale a adopté à la fin de novembre, le projet de loi n° 63 qui modifie la Loi sur les mines et d’autres dispositions. Selon le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, « la Loi modernise le régime minier et consolide l’avenir de ce secteur d’activité en misant sur un développement harmonieux de l’activité minière ainsi que sur une gestion responsable des ressources minérales. » Parmi les mesures phares du projet : « Soustraire à l’activité minière les terres privées et les périmètres d’urbanisation libres de droits miniers, sauf en cas d’exception, pour améliorer la conciliation des usages du territoire. » En quoi cela toucherait le projet minier de Mousseau Ouest dans le parc régional Kiamika, espace convoité par la Northern Graphite? Pour l’instant, en rien. Mais comme le secteur des mines (et carrières) est en mouvement perpétuel, gageons que l’on entendra parler du sujet avant le 30 décembre 2025.

Photo Medialo – Archives

8-Les logements

Alors que la Ville de Rivière-Rouge attend une réponse du CISSS des Laurentides pour l’achat de l’ancienne Résidence Côme-Cartier sur la rue Labelle Sud, plusieurs ténors ont remarqué qu’il y a encore des endroits qui pourraient combler les manques de logements, autant pour les moins nantis que les travailleurs qui arrivent dans la région immédiate pour se joindre à l’hôpital ou autres endroits. Le Train de la Séduction poursuit son travail avec un succès certain, mais, alors que les économistes de Desjardins annoncent une hausse de coût de loyer importante pour 2025 (au Québec plus qu’au Canada), il reste maintenant à voir comment navigueront les organismes venant en aide à ceux qui cherchent désespérément un foyer où entrer le soir. En 2024, la hausse moyenne recommandée par le Tribunal administratif du logement (TAL) s’élevait à 4 %, le double de l’année précédente. Pourrait-elle atteindre jusqu’à 9 %? Possible.

Photo Unsplash

9-La grève à Rivière-Rouge

La Ville de Rivière-Rouge et ses cols bleus et blancs piétinent sur certains sujets depuis la fin de la dernière convention collective, dont la question salariale. Le syndicat représentant les cols demande un équivalent salarial à la hauteur des municipalités avoisinantes. Au 15 décembre, la Ville avance des chiffres, au syndicat aussi, mais rien ne bouge vraiment. Même que la Ville a fermé ses bureaux le 4 décembre dernier, seule journée de grève des cols. Il faudra sans doute attendre la fin des fêtes pour un retour à la table de négociation. Qui sait? Peut-être que les vacances auront ventilé les esprits et apporteront de bonnes nouvelles pour les deux camps. Rappelons que ce sont plus ou moins 40 cols qui sont touchés par ce conflit.

Photo Stéphane Paré

10-L’UQAT

Plus de 15 ans après son installation dans les Hautes-Laurentides, l’UQAT inaugurera en 2025 son campus à Mont-Laurier. La construction du bâtiment a été basée selon l’approche du développement durable et le coût total est estimé à 18,5 M$. « Le bâtiment a été construit pour prévoir un agrandissement. On ne l’a pas fini, qu’on veut déjà grossir davantage ! », avait déclaré le directeur du centre de l’UQAT à Mont-Laurier, Stéphane Lapointe, en août dernier. La deuxième phase de construction serait prévue pour un avenir « assez rapproché » et sera majoritairement destinée à des locaux de recherche. De nouveaux programmes en environnement, en culture autochtone et en arts sont dans la mire de l’université, bien qu’aucune confirmation n’ait été donnée pour le moment.

Photo gracieuseté

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