Coco Belliveau en toute douceur

  • Publié le 17 jun 2024 (Mise à jour le 12 apr 2025)
  • Temps de lecture 3 minutes

Le jeudi 27 juin à 20h sur la scène Découverte du Joyeux Mont-Laurier, les humoristes de la relève Coco Belliveau et Anne-Sarah Charbonneau présenteront gratuitement leur spectacle Fleurir, un 30/30 de blagues tout en douceur. Entrevue avec la Néo-Brunswickoise Coco Belliveau.
Quels sont les thèmes de votre spectacle Fleurir ?
– Le thème principal c’est la santé mentale, mais ça parle de l’estime de soi, de l’acceptation de nos corps, de l’identité de genre. On raconte des anecdotes embarrassantes, on partage nos apprentissages. Le titre aurait pu être Grandir, mais c’est plus artistique une fleur qui pousse qu’une personne qui grandit ! Le but c’est que les gens se sentent vus, appréciés, beaux, intelligents. C’est dans la douceur, dans le positif. On essaie de s’éloigner de la voix négative dans notre tête, de faire un changement concret. L’idée c’est de faire du bien au monde. C’est très joyeux, dans le thème du festival.

Comment est née la collaboration entre Anne-Sarah et vous ?
– On animait une soirée d’humour en alternance et on s’aime bien, alors on a commencé à faire des TikTok pour inciter les gens à venir. On s’est rendu compte que c’était vraiment facile de faire des vidéos ensemble. On s’amusait full alors on en a fait beaucoup. On s’est ensuite dit qu’il fallait faire un show, parce qu’on était tout le temps ensemble ! C’était un peu la suite logique de notre relation, l’évolution naturelle de notre amitié d’humoristes.

Dans vos numéros, vous abordez souvent le thème de l’anxiété. Qu’est-ce qui vous aide à gérer votre stress ?
– J’écoute de l’ASMR* à tous les jours, ça m’aide beaucoup. C’est pour ça qu’Anne-Sarah me plaît beaucoup, c’est une personne extrêmement douce. Et c’est exactement ça l’ASMR : un moment de douceur sans complexe. De l’extérieur, ça peut avoir l’air weird, mais ça me fait vraiment du bien d’être traitée extrêmement délicatement. C’est vrai qu’on vit à une époque où les gens sont parfois trop sensibles et qu’il faut être résilient, mais la douceur aussi est une force. J’essaie de m’occuper de mon enfant intérieur, d’être fine avec moi.

Est-ce le fait de monter sur scène est une source d’angoisse pour vous ?
– Moins qu’avant. C’est sûr qu’il y a toujours une fébrilité, parce que c’est comme une première date : tu viens à la rencontre de quelqu’un que tu connais pas et tu veux faire une bonne impression. Donc oui, il y a toujours une nervosité, à moins de se foutre de sa date, et moi je me fous jamais de ma date ! J’ai un souci de connexion, mais en même temps si ça marche pas je fais juste me dire « Ok, on se comprend pas » et ça me fait rire.

Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?
– J’ai un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme, donc je suis quelqu’un de bien dans sa bulle. J’essaie de me centrer sur moi pour avoir de l’énergie à donner au public, comme une bouilloire. Si on fait bouillir de l’eau dans un chaudron, l’eau va s’évaporer. Mais si on met l’eau dans une bouilloire, elle va être contenue jusqu’à ce qu’elle soit prête et que ça siffle. Ça sonne super ésotérique, mais dans le fond j’essaie surtout d’être dans mon corps et d’être confortable pour arriver dans le meilleur mood possible. Je m’assure de bien m’occuper de moi pour avoir envie de monter sur scène, d’être dans un état propice à donner du bonheur. Je suis aussi vraiment superstitieuse. Si j’ai eu un mauvais show avec un vêtement, c’est sûr que je le reporterai pas. Je mets de l’importance sur ce genre de choses, peut-être pour enlever du stress relié à la situation.

*L’ASMR (acronyme anglophone de réponse autonome des méridiens sensoriels) désigne par définition une sensation de picotements agréables déclenchés par des stimuli. Dans la langue d’usage et en particulier sur Internet, le terme ASMR renvoie plutôt aux vidéos conçues pour susciter chez le visionneur une réponse autonome des méridiens sensoriels ou, de manière plus globale, un sentiment de détente et de bien-être.

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