Éduc’alcool propose un outil pour des fêtes responsables

Publié le 15 dec 2023 (Mise à jour le 12 apr 2025)
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Un changement notable s’opère dans les habitudes de consommation d’alcool, note Geneviève Desautels, directrice d’Éduc’alcool. Elle observe, en particulier chez les jeunes générations, une tendance vers des boissons à faible teneur en alcool. Cette évolution reflète une prise de conscience croissante parmi les Québécois, en lien avec les impacts de l’alcool sur la santé physique, mentale et sociale.
Un changement notable s’opère dans les habitudes de consommation d’alcool, note Geneviève Desautels, directrice d’Éduc’alcool. Elle observe, en particulier chez les jeunes générations, une tendance vers des boissons à faible teneur en alcool. Cette évolution reflète une prise de conscience croissante parmi les Québécois, en lien avec les impacts de l’alcool sur la santé physique, mentale et sociale.

Pour ceux qui ne peuvent résister à l’attrait d’un bon verre de mousseur au temps des Fêtes, Éduc’alcool encourage à alterner entre boissons alcoolisées et non-alcoolisées lors de la soirée. « L’important est d’avoir d’autres options qui soient disponibles et visibles durant ces événements », conseille-t-elle.

La directrice de l’organisme souligne l’existence de boissons de remplacement pour les classiques alcoolisés, soulignant la possibilité de créer des cocktails sans alcool tout aussi attrayants et savoureux.

Éduc’alcool, conscient de ces changements, a lancé un guide pour organiser des événements responsables et réussis. Le guide, disponible sur leur site internet, offre des conseils pratiques sur le choix des boissons, des astuces pour sensibiliser les invités à leur consommation, et des outils d’aide à la modération.

En partenariat avec l’Opération Nez rouge, Éduc’alcool souligne l’importance d’options de raccompagnement sécuritaires pendant les fêtes. Depuis 35 ans, l’organisme œuvre à sensibiliser la population québécoise aux impacts de l’alcool. « Des changements de mœurs ça prend des gens qui ont du courage », conclut la directrice de l’organisme.