La Fondation Tremblant ne cesse de se développer

De sa création en 1997 jusqu’à aujourd’hui, la Fondation Tremblant s’est affirmée comme un acteur majeur au sein de la MRC des Laurentides grâce à l’aide qu’elle offre aux jeunes défavorisés de la région. Faisons le point avec Marie-Eve Dicaire Brunet, nouvelle directrice générale de cet organisme depuis le 4 juillet dernier.
Par Hugo Saez

L’année passée, lors de sa remise annuelle de dons, la Fondation Tremblant avait battu un record en octroyant 620 272$ à une trentaine d’organismes de la région. En 2023, ce chiffre pourrait à nouveau atteindre les sommets. « On ne veut pas faire de promesses, mais on s’attend à donner au moins ce que l’on a donné l’an dernier. Il faut quand même rappeler que tout cela ne serait pas possible sans nos activités de financement, nos donateurs ainsi que le 24h Tremblant », tient à mettre en lumière Marie-Eve Dicaire Brunet.

Soutien décuplé

Au fil du temps, la Fondation Tremblant joue un rôle croissant dans la vie communautaire. Selon sa directrice générale, le contexte inflationniste est le principal facteur de ce phénomène. « Pour avoir parlé dans les tables de concertation, les demandes ont augmenté dans la région. Caroline Dumouchel, de La Samaritaine, me disait qu’avec la rentrée scolaire et l’augmentation des coûts, ses demandes ont explosé. À cause de la période post pandémique et l’augmentation du coût de la vie, les besoins augmentent », constate cette dernière.

« Les familles ont de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts, donc elles se tournent vers les ressources d’aide. Ensuite, la Fondation est de plus en plus connue et gagne à l’être encore plus. De ce fait, les organismes savent qu’ils ont une porte où ils peuvent frapper pour aller chercher de l’aide financière », complète Marie-Eve Dicaire Brunet.

Vent de fraîcheur

Si la mission fondamentale de la Fondation Tremblant demeure la même, l’organisme a apporté quelques modifications à son logo. Les couleurs changent, mais l’enfant et la montagne sont toujours représentés. « On ne veut pas rajeunir l’image de la Fondation, mais la moderniser. Garder profondément les valeurs ancrées de la Fondation et l’enfant sur le logo, c’était essentiel », assure la directrice générale.

Interrogée au sujet de l’avenir de la structure, cette dernière révèle qu’elle a un objectif à remplir. « J’ai envie que l’ensemble de la population de la MRC des Laurentides connaisse l’existence de la Fondation et de sa mission pour embarquer avec nous. On a des gens dans le besoin, mais on a aussi certainement des gens dans la région qui peuvent nous aider à aider ces gens-là. Faire rayonner la Fondation pour que les gens comprennent ce que l’on fait : c’est mon défi pour la prochaine année », expose Marie-Eve Dicaire Brunet.