Pour déneiger un toit en toute sécurité

  • Publié le 13 jan 2025 (Mise à jour le 13 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes
Médialo

Concernant les travaux lités au déneigement de toitures, planification et sécurité vont de pair, souhaite rappeler la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
En hiver, le déneigement de toitures peut comporter des risques pour la santé et la sécurité qui ne sont pas à sous-estimer, notamment une chute de hauteur, une glissade, un ensevelissement sous la neige et un malaise causé par l’effort physique intense ou le froid, indique la CNESST.

Afin de réduire les risques et éviter les accidents, l’organisme suggère de bien planifier les travaux et de mettre en place les mesures de prévention nécessaires, telles que :

  • S’abstenir de grimper sur le toit si une autre méthode est envisageable;
  • S’assurer que les travaux de déneigement s’effectuent à au moins 3 mètres des fils électriques, entre autres lors de l’utilisation de pelles télescopiques ou d’appareils de levage;
  • Déneiger les abris de toile temporaires à l’aide d’un râteau de toit ou d’une pelle télescopique sans jamais effectuer le déneigement à partir de l’intérieur, car l’abri pourrait s’effondrer.

Pour un toit plat, il est préférable de laisser une zone tampon de 2 mètres sur les pourtours du toit délimitée par une ligne d’avertissement et installer un garde-corps dans la zone de déversement de la neige. Une autre recommandation est de délimiter au sol la zone de déversement et en interdire l’accès par des signaux de danger et une corde de démarcation.

Pour un toit en pente, on conseille de déneiger à partir du sol à l’aide d’une pelle télescopique ou en utilisant un appareil conçu pour le levage des personnes (plateforme élévatrice, engin élévateur à nacelle ou plateforme à mât articulé), lorsque l’aménagement le permet. S’il n’est envisageable d’utiliser un appareil ou d’installer un garde-corps, on suggère de porter un équipement de protection contre les chutes avec un harnais de sécurité, un cordon d’assujettissement et un absorbeur d’énergie, le tout fixé à un point d’ancrage dont la résistance est d’au moins 18 kN. La CNESST préconise aussi d’enlever la neige à partir du haut vers le bas du toit, puisque le détachement soudain de masses importantes de neige peut se produire.

« Par ailleurs, la CNESST applique un principe de tolérance zéro lorsqu’un danger de chute en hauteur est présent. Elle peut donc procéder à l’arrêt des travaux en cas de manquement », peut-on lire dans le communiqué officiel de l’organisme.

 

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