Un homme condamné pour maltraitance envers ses enfants

  • Publié le 27 apr 2022 (Mise à jour le 12 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes
Gilles C. Poirier

Un homme de Labelle dans la mi-trentaine a été condamné le 11 avril 2022 par le juge Michel Bellehumeur à une peine d’emprisonnement de deux ans à purger dans la collectivité pour divers délits de maltraitance envers ses enfants.
Suite à l’émission d’un mandat d’arrestation, l’homme a comparu au palais de justice de Mont-Laurier le 17 juin 2021 pour faire face aux accusations portées contre lui. Il a été mis en liberté sous conditions jusqu’à la fin des procédures.

Le 11 avril, il a plaidé coupable aux accusations de voies de fait et de séquestration. Un arrêt conditionnel a été prononcé pour les accusations de voies de fait armées, de voies de faits causant des lésions et de ne pas avoir fourni les choses nécessaires à l’existence des enfants.

Les faits

Avant que le juge impose la sentence, Me Jean-Michel Baril, procureur aux poursuites criminelles et pénales (DPCP), a décrit certains sévices que le père faisait subir aux enfants.

Me Baril a mentionné que le père avait instauré une discipline rigide, ce qui a fait en sorte que les enfants le craignaient. Les enfants étaient mal nourris et n’avaient pas toujours accès à de la nourriture de bonne qualité. Des punitions disproportionnées ont été instaurées. Les enfants devaient passer beaucoup de temps dans leur chambre et, à titre punitif, être à genoux de longues périodes. Régulièrement, les enfants recevaient des tapes et des coups sur les fesses, la tête, les doigts, le bras et dans le dos. Ces sévices se sont répétés sur plusieurs années et à des intervalles réguliers.

Suite à un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), les enfants ont été retirés du milieu familial et placés en famille d’accueil et en centre jeunesse.

La sentence

Le juge Bellehumeur a entériné une suggestion commune des procureurs et a imposé une peine d’emprisonnement de deux ans à purger dans la collectivité. Il sera assigné à résidence 24 heures par jour pour la première année, sauf exception prévue par le tribunal et de 21h à 6h pour la deuxième année. Il lui sera également interdit d’entrer en contact avec ses enfants, sauf dans l’exercice de ses droits d’accès prévus dans un jugement du tribunal. Il lui est également imposé une probation de trois ans, dont deux ans avec suivi.

Une ordonnance de non-publication a été émise par le tribunal interdisant de publier toute information pouvant permettre l’identification des victimes.

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