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Vincent Mathieu ne jure que par la balle volée

  • Publié le 30 sep 2022 (Mise à jour le 12 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes

Vincent Mathieu, fils du docteur Nicolas Mathieu, fait bonne figure dans la balle volée, le roudnet mieux connu sous l’appellation spikeball, nom d’une entreprise. Il participe à plusieurs tournois, remportant même des récompenses pour le Canada, par exemple en Belgique il y a quelques semaines.
Actuellement aux études à Sherbrooke en kinésiologie, l’athlète originaire de Nominingue prend quelques minutes pour parler de cette discipline peu connue au pays, mais qui fait de plus en plus d’adeptes un peu partout. Comment se joue la balle volée, le spikeball? Vincent Matieu détaille.

« C’est deux contre deux. Il y a le filet au centre entre deux équipes et ça se joue sur 360 degrés. On a trois touches. Le but du jeu, c’est d’envoyer la balle sur le filet pour changer de possession. Ça débute avec un service au filet qui rebondit vers l’équipe adverse qui a trois contacts maximum pour la retourner par le filet à l’autre équipe. Si jamais la balle tombe par terre, c’est un point pour l’équipe adverse qui a lancé la balle », explique Vincent.

Il invite d’ailleurs les curieux à visiter sa façade YouTube où il explique le tout, bien qu’il faille chercher à travers de nombreuses vidéos de tournois qui résument aussi bien la discipline.

Parlant de tournois, de championnats, Vincent Mathieu est de retour de Belgique depuis quelques semaines. En équipe pour représenter le Canada au 2022 Spikeball Roundnet World Championship, il termine en 2e position chez les hommes derrière les Étatsuniens. Une fois de plus, une vidéo de 3 heures sur YouTube revient sur ces jours de compétitions (en anglais).

Je l’ai connu chez un ami…

C’est en 2020, lors d’un anniversaire chez un ami, que Vincent prend connaissance de la balle volée. On devine la suite, il est séduit. Comme il le remarque, la balle volée est beaucoup plus populaire aux États-Unis qu’au Canada, qu’au Québec.

« C’est difficile de former une équipe comme dans les Laurentides où les joueurs sont tellement rares ou éloignés. » – Vincent Mathieu

Lui, il joue avec un collègue depuis un certain temps et la carrière va bien depuis.

La balle volée n’est pas une discipline qui crève le portefeuille comme un pneu sur un clou. Sauf pour la base même du jeu, de bonnes chaussures. En effet, Vincent avoue avoir usé des paires depuis 2020, celles avec de bons crampons, si l’on peut dire, car le jeu se joue sur le gazon ou le sable. Pas question de Crocs ou de gougounes. Sinon, dans le jeu comme tel, on peut débourser près de 100$ pour un modèle de qualité, selon Vincent. On n’est plus dans la même ligue que le hockey.

Le retour aux études est déjà amorcé, mais pour Vincent Mathieu, les joutes et les tournois de balle volée se poursuivent. Il parle déjà de compétition au Canada et aux États-Unis au cours des prochains mois.

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